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Les foulées de Lésigny-Mairé

         Voici les résultats des Foulées de Lésigny-Mairé, cette course fait partie de challenge Vals de Gartempe et Creuse.

                    Sur le 10 km:

                     Raymond:      25 èime en 53'40"          3 èime  V2





                            Raymond Charron a découvert la course à pied il y a huit ans. Depuis, c'est le pur bonheur. - Raymond Charron a découvert la course à pied il y a huit ans. Depuis, c'est le pur bonheur. 
Il est bientôt 20 h à Lésigny. Raymond Charron vient de boucler le 10 km en 53'40 sous une chaleur accablante. Ce vétéran 2 (athlètes âgées de 50 à 59 ans) a vaillamment combattu. « Ça a été difficile mais j'ai géré ma course. Je préfère le froid à la chaleur : en hiver, je cours en débardeur par - 5 degrés, ça ne me pose pas de problème », confie-t-il avec aplomb. Raymond a la décontraction d'un taulier, d'un vieux de la vieille. Pourtant, il n'y a « que » huit ans qu'il a débuté la course à pied. Une drogue dure découverte sur le tard, à laquelle il est désormais accro.
Déjà une dizaine de marathons à son actif
Ça lui a pris comme ça : alors qu'il n'avait jamais fait de sport auparavant, Raymond s'est lancé à brûle-pourpoint dans le grand bain. « Un jour, je me suis décidé. Ma femme faisait du vélo, j'ai voulu la suivre sur 10 km et ça s'est bien passé. » Le néophyte a rapidement besoin d'une autre dose : il court seul pendant un an, avant de rencontrer d'autres pratiquants venus de Marigny-Brizay. Ensemble, ils fondent les « Runneurs des Vignes », présidés par Jacky Baudon. C'est désormais là-bas que Raymond s'entraîne, bénéficiant des conseils de Frédéric Guérin, le coach du club. En vétéran 1, il n'a pas perdu de temps, a enchaîné les compétitions pour le plaisir, tout en jetant un petit coup d'œil à son chronomètre. Histoire de ne pas se laisser aller.
Plus à l'aise sur de longues distances, il comptabilise dorénavant plusieurs marathons comme ceux de La Rochelle, de Vannes, et bien entendu celui de Poitiers-Futuroscope qu'il a terminé cinq fois. Cette année, il y a pris part de l'autre côté de la barrière, en tant que bénévole. La solidarité et la convivialité de la course pédestre lui plaisent.« C'est une grande famille, tout le monde se connaît. Je n'ai jamais participé à une course où j'ai été mal accueilli. »
La semaine prochaine, le quinquagénaire se rendra en Corrèze à l'occasion de la sortie estivale que les « Runneurs des Vignes » organisent chaque année. Il y courra un 21 km, tandis certains de ses collègues tenteront un 107 km. « Plus tard, je ferai peut-être un 100 km comme celui des Templiers (Millau) pour voir si je peux aller jusqu'au bout. Pour cela, il faut que je fasse beaucoup de sorties pour accumuler des points. » Qui sait ? Au rythme où il va, Raymond Charron pourrait bien s'attaquer aux 100 bornes plus vite qu'il ne le croit.
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